Dans un article de ce jour, le journal les Echos annonçait que l'UFE serait convenu d'une position conciliant "la valeur patrimoniale d'EDF, l'ouverture à la concurrence et l'intérêt des consommateurs". On savait que l'UFE travaillait sur ce thème depuis un autre article des Echos qui n'avait à l'époque suscité aucun commentaire ni de la part de l'UFE, ni de la part d'EDF.
Chacun attendait donc "de pied ferme" ce consensus, pour ne pas dire cette "entente", autour de la mise en place du rapport Champsaur.
Mais patatras, l'article des Echos indiquait aussi un chiffre qui fâche tout rouge le futur feu président d'EDF (M. Gadonneix) : le prix de départ de l'accès réglementé au nucléaire devrait être de 34 €/MWh.
Ce chiffre est pourtant incontournable si on veut permettre aux concurrents d'EDF de faire concurrence à EDF (que ce dispositif soit souhaitable est une autre histoire, qui mériterait plus qu'un simple billet), mais voilà, on n'y peut rien, ce chiffre rend M. Gadonneix furax. Chacun son truc : moi c'est le prix d'achat de British Energy qui me rend furax.
On connaît l'indépendance légendaire de l'UFE vis-à-vis d'EDF, indépendance que j'ai déjà eu l'occasion de commenter (voir ce billet). C'est donc avec une grande surprise que j'apprends que suite à ces évènements malencontreux, l'UFE a publié un démenti formel : non, promis, juré, craché, l'UFE n'aurait jamais défini un niveau de prix souhaitable. Ce sujet serait d'ailleurs hors des compétences de l'UFE.
Bon, on peut critiquer l'UFE, mais elle nous donne ici une bonne occasion de rigoler.
Il y a 11 ans
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