Plutôt qu'un long discours, je préfère ce soir joindre un petit graphique qui montre l'évolution respectives des cours d'Areva, d'EDF et de British Energy (opérateur nucléaire britannique racheté début 2009 par EDF).
EDF avait marqué son intérêt pour British Energy dès le printemps 2008 (d'autres opérateurs avaient fait de même et avaient ensuite renoncé) . Les actionnaires de British Energy dont en particulier l'état britannique ont donc pu vendre à un prix très intéressant, avec une prime, et surtout, sourtout, ils n'ont pas subi la baisse généralisée des cours sur la seconde partie de l'année car le prix avait été fixé sur la base des conditions antérieures.
Comme le montre ce graphique, British Energy vaut sans doute aujourd'hui moins de la moitié de son prix d'achat par EDF. Mais quand on n'aime, on ne compte pas.
1 commentaire:
Et quand on nem pas, alors ?
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